Je le savais déjà inconsciemment.
Mais j’en ai pleinement pris conscience hier avec mon voisin que je m’amuse à coacher.
On s’en rend difficilement compte quand ça nous arrive, mais quand ça arrive aux autres, c’est flagrant .
On est constamment manipulé par nos pensées.
Surtout lorsqu’on fait un effort d’endurance.
Et c’est ce qui est arrivé à mon voisin hier en allant courir ensemble :
LES EMAILS DE LA FORME SONT UN ESPACE PRIVÉ
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Spontanément, quand on pense à la mémoire, la plupart du temps, on veut parler de la mémoire sémantique. Bien sûr il y en a beaucoup d’autres. Par exemple la mémoire autobiographique, ou la mémoire procédurale, et quasiment une vingtaine d'autres. Pour autant, si c'est à cette mémoire qu'on pense spontanément, ce n'est sûrement pas par hasard.
Dans notre esprit, la mémoire est corrélée au savoir, à la compréhension, à l'intelligence, à la capacité d'analyser et de prendre des décisions en fonction de ce que l'on sait et de ce que l'on a compris. Or, il se trouve que rien de tout cela ne serait possible sans la mémoire sémantique.
En effet, la mémoire sémantique est la mémoire des significations des mots et des concepts. Toute nouvelle connaissance y est intégrée dans une mise à jour continuelle. Elle classe tout ça en catégories, en fait la maintenance au service de la réflexion, du raisonnement, de l'intelligence et de la prise de décisions. Une super mémoire en quelque sorte.
De plus, elle est la première contributrice de la réserve cognitive, ce réservoir de résistance du cerveau aux dommages qui peuvent l'atteindre. un jour. Plus vous avez de connaissances, d'expériences, de pratiques et plus celles-ci mobilisent de la "surface cérébrale". Et plus l'activité des régions touchée par un dommage pourra être reconstituée par les régions saines. C'est particulièrement spectaculaire dans le cas de la maladie d'Alzheimer.
Chez les personnes qui en sont atteintes, cette atteinte est d'autant plus tardive que la réserve cognitive est importante, et inversement. L'écart est de plusieurs années. Et l'artisane principale de cette meilleure résistance, c'est la mémoire sémantique. C'est tout aussi vrai dans le cas des AVC et des traumatismes crâniens. Une réserve cognitive importante due à des acquisitions de connaissances et des apprentissages réguliers favorise la plasticité cérébrale et la prise en charge de l'activité des régions touchées par d'autres régions.
On pourrait quasiment dire que la mémoire sémantique est la mémoire du succès. Succès dans les connaissances, les savoir-faire, les professions, la récupération en cas de dommage cérébral et dans la résistance à la dégénérescence cérébrale.
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